Produit d’épargne facultatif, le 3eme pilier est grandement apprécié par les résidents Suisses. Adopté par de plus en plus de personnes, il est apprécié pour son caractère avantageux et les multiples opportunités qu’il présente.
Si les travailleurs y souscrivent en masse, tous les résidents Suisses ne maîtrisent pas le fonctionnement de cette prévoyance. Si vous nourrissez aussi des interrogations sur le sujet, ce guide est pour vous. Découvrez-y l’essentiel à retenir quant au fonctionnement du 3eme pilier.
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Le 3eme pilier : prévoyance personnelle facultative
Le 3eme pilier est indubitablement la prévoyance la plus célèbre en Suisse. De nombreux sites web à l’instar de https://www.troisiemepiliersuisse.info/, y consacrent leur activité. Pour comprendre le fonctionnement du troisième pilier, il est toutefois important de savoir ce qu’il représente et quelle est sa raison d’être.
D’entrée, précisons que le 3eme pilier n’est pas obligatoire. À l'opposé du pilier 1 et du pilier 2, sa souscription est totalement libérale. Les résidents Suisses qui choisissent de s’orienter vers ce produit d’épargne, sont mus par la volonté de profiter d’une meilleure retraite.
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C’est d’ailleurs la raison de la création de cette prévoyance individuelle. C’est une caisse complémentaire qui permet de couvrir le vide de 40 % de ressources non-couvert par les premier et deuxième piliers.
Fonctionnement et démembrement du 3eme pilier
Le mode de fonctionnement du 3eme pilier est très aisé à saisir. Le souscripteur s’engage libéralement à réaliser une épargne dont il choisit les termes. Les cotisations se font dans un établissement bancaire ou dans une compagnie d’assurance. L’épargne se constitue au terme du contrat, en capital exploitable durant la retraite.
La prévoyance individuelle suisse se décline en deux modèles distincts. Le 3eme pilier A s’oppose notamment au 3eme pilier B. Selon le type de produit d’épargne choisi, les règles de fonctionnement ne sont pas les mêmes. Tous les souscripteurs du troisième pilier ne sont ainsi pas soumis aux mêmes conditions.
Zoom sur les particularités du 3eme pilier A
Le 3eme pilier A est l’offre la plus acceptée de manière classique. Lorsqu’il s’engage dans ce contrat, le souscripteur ne peut profiter de son épargne qu’une fois l’âge de la retraite atteint. Pour précision, des conditions d’accès sont fixées pour profiter de ce troisième pilier.
Dans le troisième pilier A, l’épargne annuelle est plafonnée. Une limite de 6 883 CHF est imposée aux travailleurs salariés. Pour les indépendants, la limite est étendue à 34 416 CHF. Dans le second cas, l’épargne ne doit pas excéder les 20 % du revenu net de la boîte.
Des avantages fiscaux intéressants sont notamment accordés ici. Le troisième pilier A est très contraignant. Il n’est possible de se retirer du contrat avant son terme que sous certaines conditions. Une imposition est alors réalisée. En clair, cette option du troisième pilier possède des avantages et des inconvénients qu’il est nécessaire de bien maîtriser.
Focus sur les spécificités du 3eme pilier B
Le troisième pilier B est la déclinaison libre du premier. Il est ouvert à absolument tous les Suisses. Les souscripteurs décident libéralement du montant de leurs épargnes. Mieux, ils peuvent se retirer du contrat quand ils le souhaitent.
Avantageux au premier abord, le 3eme pilier B ne convient cependant pas à tous les projets d’épargne. Une mesure minutieuse de ses opportunités est ainsi requise avant de l’adopter.